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Comment le Sweet Spot a transformé mon entraînement cycliste

  • Photo du rédacteur: Frederic Camelot
    Frederic Camelot
  • 13 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 15 heures

Cycliste en plein effort dans la zone du sweet spot, entre endurance et intensité.

Il y a quelques années, comme beaucoup de cyclistes amateurs, je faisais la majorité de mes sorties "au feeling". Je pédalais souvent trop fort ou pas assez longtemps… Résultat ? Je progressais, mais lentement, et la fatigue s'accumulait. Puis un jour, j’ai découvert au fil de mes études l’entraînement au Sweet Spot. Et honnêtement, ça a tout changé... ou presque.


Le Sweet Spot, c’est quoi exactement ?


Le Sweet Spot est une intensité d’effort située entre 88 % et 94 % de la FTP (Functional Threshold Power). En clair ? C’est juste en dessous du seuil anaérobie, là où l’on commence à accumuler rapidement de "l’acide lactique" ou plus concrètement ce qui brûle les jambes, le lactate et les ions H+.


C’est une zone un peu inconfortable, mais soutenable pendant longtemps. Et c’est là toute la magie : on maximise les gains tout en limitant la fatigue.


Pourquoi c’est efficace ?


Scientifiquement, s’entraîner dans cette zone permet :

  • D’augmenter la densité mitochondriale (les usines à énergie de nos cellules)

  • D’améliorer la tolérance au lactate

  • De booster la capacité à tenir un effort prolongé sans exploser

C’est ce qu’on appelle l’efficacité métabolique : on apprend à être "économe" tout en allant plus vite.


entrainement personnalisé

Comment je l’ai intégré à mon entraînement


J’ai commencé par une à deux séances par semaine. Par exemple :

  • 3 x 12 minutes à 90-92 % FTP – récup 5 min

  • 2 x 20 minutes à 88–90 % FTP – récup 8 min

Au début, c’est inconfortable. Mais après quelques semaines, j’ai senti une vraie transformation :

  • Je tenais mes longues bosses à un meilleur rythme

  • Mes sorties endurance étaient plus fluides

  • J'étais moins cramé qu'après des séances à PMA

Un gain durable et intelligent

Ce que j’aime avec le Sweet Spot, c’est que c’est dur mais pas destructeur. C’est l'entraînement idéal quand tu veux progresser, mais que tu ne peux pas faire 15h de vélo par semaine. Il convient aussi bien aux cyclosportifs qu’aux compétiteurs.

En résumé

Le Sweet Spot, c’est ce compromis parfait entre efficacité et récupération. Si tu veux progresser intelligemment, sans exploser à l’entraînement, je te recommande d’essayer. C’est peut-être l’outil qui te manque pour passer un cap. Bien sûr il est à intégrer dans une planification réfléchie et pas à faire à la volée.




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